Vous vous souvenez surement du film de science-fiction Robocop où le cerveau d’un policier mort en service est introduit dans un robot. Et bien, aussi incroyable que cela puisse paraitre cette réalité serait à nos portes.
Des groupes de scientifiques travaillent actuellement à mettre au point des petits robots fonctionnant avec des cerveaux de rat. Les robots en questions ne font que des tâches restreintes pour le moment comme contourner des obstacles en se déplaçant. Mais dans un avenir proche, les tâches demandées se complexifieront, car les chercheurs ont réussi l’incroyable soit de faire croitre les cerveaux de rats.
Pour l’instant, les cerveaux de rat utilisés ne contiennent que quelques centaines de neurones. À titre comparatif, l’être humain en possède environ 100 milliards. Maintenu dans un milieu nutritif et stimulé par des impulsions électriques les cerveaux de rat développent de nouvelles cellules augmentant les capacités de l’organe à contrôler les mouvements de la machine dans des conditions plus difficiles.
La nouvelle génération de robot que l’on peut imaginer pour le futur pourra analyser des situations complexes en prenant des décisions réfléchies basées sur son expérience et sur ses connaissances acquises sans répéter les erreurs antérieurement commises. De plus ces robots nouveaux genres pourront très bien se servir comme nous le faisons de leur cinq sens.
Par question d’éthique il n’y a pas d’expérience, pour le moment, de ce type mené sur les humains. Mais il est clair que tôt ou tard, certains gouvernements pourraient bien mettre en veilleuse leur conscience et financer ce genre d’expérimentation, pour des motifs militaires.
Aussi, dans la foulée des découvertes du domaine de l’intelligence artificielle, IBM vient de mettre au point une puce imitant le fonctionnement du cerveau humain. La puce aurait la capacité en équivalence d’environ 250 neurones. Les nouvelles machines que l’on qualifie d’ordinateurs cognitifs pourraient d’ici quelques années avoir les mêmes capacités qu’un cerveau humain et même le surpasser. Le problème technique actuel avec les micropuces est le dégagement de chaleur qui perturbe le bon fonctionnement de celles-ci, ce que les ordinateurs biologiques ne connaissent pas.
L’évolution dans ce domaine est très rapide, depuis quelques années les performances des puces doublent tous les 18 mois. Ainsi, nul doute que les embuches techniques devraient être résolues à court terme.
Enfin, qui de l’électronique ou du biologique gagnera la bataille vers une intelligence artificielle surpassant celle de l’homme ? Il est difficile de le prévoir pour le moment, mais une chose est sûre, au rythme où vont les avancées dans ce domaine nous pourrons, sans contredit un jour, demander à notre robot maison de nous préparer des repas et même de nous remplacer au travail.
